Je n’aime pas l’éclipse fatale des jours, de la vie, je ne me lasserai jamais Je n’aime pas n’importe quel période de l’an où de chansons, je ne puis chanter. Je n’aime pas le cynisme froid, En l’enthousiasme je ne crois pas. Je n’aime pas qu’un étranger lise mes lettres, Jetant un regard de par derrière mon dos. Je n’aime pas quand les choses sont à moitié Ou lorsque l’on interrompt une conversation, Je n’aime pas quant on tire dans le dos, Je n’aime pas non plus le tir à bout portant Je déteste les supputations et les commérages. Le doute des vers de terre, l’hommage médaillé, Où lorsqu’on se frotte tout le temps contre de la laine Où que l’on gratte du fer sur du verre. Je n’aime pas la suffisance rassasiée, Je préfère encore que lâchent les freins. Dommage que le mot «honneur» soit oublié Et que derrière ce mot se cachent des calomnies Lorsque je vois des ailes brisées, en moi, il n’y a aucune pitié. Je n’aime pas la violence et l’impuissance, Seulement, Je plein le christ crucifié. Je ne m’aime pas lorsque j’ai la trouille, Peiné, je suis quant on frappe des innocents Je n’aime pas lorsque l’on squatte mon âme, En particulier quand c’est pour cracher dedans. Je n’aime pas les manéges et les arènes Pour eux, des millions se monnaient pour un rouble. Qu’il y ai, devant nous, de grands changements, ça, jamais, je ne l’aimerai!
© Sarah Struve. Traduction, 2008