Glace en haut et sous moi - quelle souffrance noire! Faut-il percer la voûte ou enfoncer le bas? Bien sûr faire surface et, sans perdre l’espoir, Me mettre à la besogne, attendant les visas. Glace au-dessus de moi, brise-toi, craque enfin! Je suis tout en sueur, comme un homme au labour. Me souvenant de tout, même des vers anciens, Je reviendrai vers toi, tels les bateaux toujours. J’ai quarante ans passés, un demi-siècle presque, En ta garde et en celle du Seigneur je vis. Et devant le Très-Haut venant à comparaître, Je n’aurai que mon chant, qui seul me justifie.
© Henri Abril. Traduction, ?