Nous descendons sous l’eau
En eau neutre.
Nous pouvons pour l’année
Nous moquer de la météo,
Et s’ils trouvent
Les radars brailleront
Notre malheur:
Sauvez nos âmes!
Nous délirons d’asphyxie.
Sauvez nos âmes,
Hâtez-vous vers nous!
Entendez nous de la terre ferme -
Notre SOS toujours plus assourdi
Et l’horreur coupe nos âmes
En deux parties.
Et les aortes éclatent,
Mais en haut - non!
Ici bord gauche,
Ici bord droit,
Ici tout droit le passage
Elle le bloque
La mort de ses cornes!
Sauvez nos âmes!
Nous délirons d’asphyxie.
Sauvez nos âmes,
Hâtez-vous vers nous!
Entendez nous de la terre ferme -
Notre SOS toujours plus assourdi
Et l’horreur coupe nos âmes
En deux parties.
Mais ici nous sommes libres -
C’est notre monde!
Nous avons perdu raison, et alors -
Remonter en champ miné?!
- Et bien, du calme!
Nous allons accoster! -
A dit le commandant.
Sauvez nos âmes!
Nous délirons d’asphyxie.
Sauvez nos âmes,
Hâtez-vous vers nous!
Entendez nous de la terre ferme -
Notre SOS toujours plus assourdi
Et l’horreur coupe nos âmes
En deux parties.
Nous remonterons à l’aube -
Un ordre est un ordre.
Périr à la naissance du jour -
Quoi de mieux en la lumière!
Notre chemin n’est pas marqué de signe.
A nous il n’est rien... rien n’est à nous!...
Mais souvenez-vous de nous!
Sauvez nos âmes!
Nous délirons d’asphyxie.
Sauvez nos âmes,
Hâtez-vous vers nous!
Entendez nous de la terre ferme -
Notre SOS toujours plus assourdi
Et l’horreur coupe nos âmes
En deux parties.
Voici nous sommes arrivés en haut,
Mais il n’est pas de sortie!
En marche toute au chantier naval,
Nerfs tendus.
Terminés tous les chagrins,
Fins et débuts -
Nous éclatons en amarrant
Comme des torpilles.
Sauvez nos âmes!
Nous délirons d’asphyxie.
Sauvez nos âmes,
Hâtez-vous vers nous!
Entendez nous de la terre ferme -
Notre SOS toujours plus assourdi
Et l’horreur coupe nos âmes
En deux parties.
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