Je n’aime pas d’issue fatale. Ne me lasse jamais de la vie. Je n’aime pas toute saison, où je ne chante pas de chansons joyeuses. Je n’aime pas de cynisme brutal, ne crois pas en l’exaltation, et par ailleurs, quand un étranger lit mes lettres, en se penchant par-dessus mon épaule. Je n’aime pas, quand c’est fait à moitié, ou encore, quand on interrompe une conversation Je n’aime pas quand on tire dans le dos, je désapprouve aussi les tires à bout portant. Je hais les commérages à titre de versions, les affres du doute, la dépendance de la gloire, ou lorsque c’est constamment à rebrousse-poil, ou lorsque l’on passe le fer sur du verre. Je n’aime pas la certitude rassasiée, J’aime autant que les freins me lâchent. Il est navrant, que le mot «honneur» est tombé dans l’oubli Et que de la calomnie derrière le dos est en honneur Lorsque je vois des ailes brisées Je ne ressens pas de la pitié, et non sans motif: Je n’aime pas la violence, tout comme l’impuissance, Seulement, c’est dommage pour le Christ crucifié. Je ne m’aime pas, quand j’ai la trouille, Je ne supporte pas, quand on frappe les innocents. Je n’aime pas quand on se mêle de mon âme, Encore moins, quand on crache dedans. Je n’aime pas les manèges et les arènes, On y change un million en roubles, - Tant pis pour les grands changements à venir, Je n’y prendrai jamais goût
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