Je vis dans le meilleur des mondes.
Je n’ai pas besoin d’abri:
La vallée est un refuge, la terre un lit,
Les murs sont la forêt, la tombe est une crevasse,
J’ai la chair de poule.
Je me sens bien;
Vivre à la campagne, c’est sain.
Il y a au fond de ce trou,
Un silence agréable comme tout.
Pas besoin de bois, le soleil chauffe.
Vous pouvez tous me rendre visite,
Dommage que mon abri n’a pas de toit
Et que dans ce meilleur des mondes,
Il pleut parfois.
Je me sens bien chez moi.
Entrez voir, si vous ne me croyez pas;
Asseyez-vous et ne vous inquiétez pas;
Regardez et ne vous réveillez pas.
Tout est bien, tout est noir.
Louez les dieux de ma part.
Je dois serrer ma ceinture d’un quart
Et je pourrais aller à cheval,
Si seulement j’avais un cheval.
Je me sens bien;
Tous mes soucis ne sont rien.
Moi, de mon ton grinçant,
Je chante trois jours de rang.
Écoutez ainsi mon refrain.
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