Mao-Tse-Toung est un grand polisson, Il aime à farfouiller sous le jupon, Se sentant sur la pente, il change de nana, Et tombe aux mains d’une actrice de cinéma. Il a raté son coup et perdu son ventre, C’est qu’elle a du tempérament en excédent, Cette femme, je veux dire cette chienne Reine et maîtresse de la révolution culturelle. Allez, debout, Tin-Dzian, attrape le talmud Partout déjà tremblotent les ennemis, La fin s’approche et de Liu-Chao-Shi Sa reine a brisé les deux jambes de cabot. Qui les Citations ne lit est goujat et renégat, Sur les fesses on lui colle un gros Dazibao, Qui discute les Écrits de Mao prend sur le dos La femme de Mao et son copain Lin-Piao! Qui ne croit pas en nous est vaurien et voyou Qui ne croit pas en nous est pleurnichard et larbin. Il n’a pas traversé le Yangtsé, Marx le gamin, Et Mao le Chinois a dégommé le juif Karl.
© Jean-Jacques Marie. Traduction, 1989