Dans la steppe, il y a un caillou
Et de l'eau qui coule dessous.
Sur ce rocher, On lit ces mots gravés
«Celui qui à droite ira
Nulle part n’arrivera.
Celui qui à gauche ira
Rien du tout ne trouvera.
Celui qui tout droit ira
Rien du tout ne comprendra
Et pour des clous... périra».
Ils sont là, devant le rocher,
Sans chevaux et sans épées,
Se demandant
«Faut-il y aller ou pas?»
Le premier qui était méchant
Est parti solitairement,
N’a rien vu d’intéressant,
Ni hameau, ni emplacement,
Est revenu, par conséquent.
«Il nya pas de chemin tout droit
Nulle part, on n’arrivera».
Le second ne crut pas la prédiction.
Il releva son trois-quarts,
Se retrouva en retard
Ou en avance, va savoir
Il arriva nulle part
Alors, il se mit à boire,
Revenu au point de départ.
Le troisième était benêt
Et rien du tout ne savait.
Et sur la gauche, Il partit sans crainte.
Va savoir si Je temps passa.
Aucune douleur n’endura,
But, s’amusa, rigola,
Rien du tout il ne pigea,
Traversa comme ça Sa vie
Et jamais, voilà, Ne périt.
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