Juste à la frontière Turquie-Pakistan Il y a une bande neuter. À droite, quand on regarde, Il y nos gardes-frontières avec notre commandant, Sur la gauche, dans le bosquet, il y a leurs postes de garde. Les fleurs q’uon trouve dans le no man’s land sont belles D’une beauté exceptionnelle. La fiancée du commandant a décidé de rappliquer Poue vivre avec lui et dit «chéri, et caetera». «Il faut offrir un bouquet au moins a la hancée. Que sont des noces sans fleurs? Une beuverie, rien que ça!» Les fleurs qu’on trouve dans le no man’s land sont belles D’une beauté exceptionnelle. Une donzelle de l’autre côté a eu la même lubie. Vers l’autre galonné, rappliqua elle aussi. Elle aussi, elle a dit, mais en turc «Mon chéri On va faire la noce, se prendre un peu de répit». Les fleurs q’uon trouve dans le no man’s land sont belles D’une beauté exceptionnelle. Nos gardes-frontières font preuve de crânerie Trois partent en mission, parmi eux, le commandant. Commartent savoir alors que ceux d’en face aussi Avaient choisi cette nuit pour trouver un présent? Les fleurs q’uon trouve dans le no man’s land sont belles D’une beauté exceptionnelle. Le commandant est seul, écroulé par les fleurs. Est aussi ivre-mort disant leur cornmandant à eux, En faisant «Oh!» en turc, il tombe dans les fleurs La commandant s ècroule en braillant «Nom de Dieu!» Les fleurs q’uon trouve dans le no man’s land sont belles D’une beauté exceptionnelle. La commandant somnole, dans son rêve, il s’avère Que la frontière est ouverte comme les portes du Kremlin, Il s’en fiche comme de sa chemise de cette frontière étrangère. Sur la terre de personne, il veut faire son chemin, Mais ce n’est pas autorisè! Pourquoi? La Terre, c’est un fait, Observe la neutralité. Les fleurs q’uon trouve dans le no man’s land sont belles D’une beauté exceptionnelle.
© Michel & Robert Bedin. Traduction, 2003