Voilà séparés, soudain, L’un va vers le nord, l’autre vers l’ouest part. Je suis triste quand s’en va un copain, Sans crier gare, sans crier gare. Parti, c’est une perte médiocre Pour beaucoup, c est vrai. Je ne sais pas pour les autres, Moi, je crois, je crois à l’amitié. Il est venu le temps des insuccès. Les traces dans l’âme, la tempête les détruit. Tout tombe des mains, tu as beau pleurer, Plus d’ami, plus d’ami. Parti, c’est une perte médiocre Pour beaucoup, c’est vrai. Je ne sais pas pour les autres, Moi, je crois, je crois à l’amitié. Et quand l’ami va revenir, En disant «La querelle était erronée», Nous regarderons, avec le sourire, Le passé, le passé. Parti, c’est une pert médiocre Pour beaucoup, c’est vrai. Je ne sais pas pour les autres, Moi, je crois à l’amitié.
© Michel & Robert Bedin. Traduction, 2003