VLADIMIR VISSOTSKI, PARADE DES MUSÉES
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W Museum |
L’exposition «Vladimir Vissotski, parade des musées» a été inaugurée au Centre municipal de la Culture de Koszalin (ul. Zwycięstwa 105). On peut y voir la guitare dont Vissotski avait joué pendant son unique concert africain à Casablanca (avril 1976), son célèbre blouson en cuir et 900 autres pièces liées au chanteur et poète russe: manuscrits, autographes, dessins, photographies, objets personnel. Dr Marlena Zimna, organisateur de l’exposition et auteur du livre «Qui a tué Vissotski?», avait effectué des recherches auprès de 24 musées du monde entier. L’exposition a été également enrichie d’objets provenant de 28 collections privées. Elle permet de prendre la mesure de la légende de l’artiste. Sur les étiquettes du vin «Portwein» sont citées ces paroles: «Il n’est de plus belles montagnes que celles qui restent à conquérir»; un thé porte l’appellation «Vissotski Black Label»; il y a aussi des billets avec l’invitation à une compétition de boxe, des réflexions de Marina Vlady sur la planète Vissotski... L’offre sexuelle de deux filles de joie utilise une citation des «Aventures d’un voyageurs»: «Nous voilà bien réussies, bonne taille, beaux visages, merci, maman et papa!», avant de se terminer par un traditionnel «Appelle-nous pour t’en convaincre...». Le prospectus d’un tour-opérateur propose un «Itinéraire Vissotski». Les visiteurs découvriront aussi la photographie de la figure de cire de l’artiste d’un musée moscovite, une édition intégrale des vers de Vissotski parue aux Etats-Unis, de nombreux timbres-poste à son effigie, des ex-libris, des illustrations de chants, des affiches consacrées aux spectacles dédiés à Vissotski qui eurent lieu à New York, Londres, Stockholm, Varsovie, Cracovie, Gdańsk, Słupsk, Zgierz... Dans un autre présentoir est exhibé le décret du maire de Moscou de juin 1995 ordonnant l’érection d’un monument à Vissotski près de la Porte Pétrovskye. L’exposition sera ouverte au public jusqu’au 12 janvier.
VISSOTSKI ASSASSINÉ?
Le célèbre chanteur russe Vladimir Vissotski, mort il y a vingt ans à Moscou, a été empoisonné sur l'ordre du KGB, affirme Marlena Zimna, auteur d'un livre sur ce sujet, dans la presse polonaise. Vissotski, acteur de théâtre et troubadour dissident qui fut le mari de l'actrice française Marina Vlady, jouissait d'une popularité immense en URSS lorsqu'il est mort à 42 ans, le 25 juillet 1980, selon la version officielle d'un infarctus. Mme Zimna affirme avoir rencontré à l'époque le médecin de l'artiste, qui est lui-même mort peu après dans des circonstances troubles.